dimanche 10 mars 2013

Je vais mieux, David FOENKINOS

Et voilà, le nouveau FOENKINOS est acheté, lu et apprécié!


4ème de couverture:
Un jour, je me suis réveillée avec une inexplicable douleur dans le dos. Je pensais que cela passerait, mais non.
J'ai tout essayé...
J'ai été tour à tour inquiet, désespéré, tenté par le paranormal.
Ma vie a commencé à partir dans tous les sens. J'ai eu des problèmes au travail, dans mon couple, avec mes parents, avec mes enfants.
Je ne savais plus que faire pour aller mieux...
Et puis, j'ai fini par comprendre.

Avis:
La 4ème de couverture m'intriguait et j'ai cru, au début du roman, que j'allais être décue.
Le démarrage est, à mon sens, un peu long, comme dans Les souvenirs. C'est certainement nécessaire pour planter le décor.
Ensuite, c'est agréable à lire: une histoire qui finit bien, une belle histoire.
Ca ne vaut toujours pas La délicatesse, mais j'ai tout de même bien aimé ce roman là: il met des mots sur certains de mes sentiments.

Extraits:
"On ne sait jamais que manger; faire un choix, c'est anéantir tous les autres. La carte du restaurant est la métaphore absolue de toutes nos frustrations. Les trois femmes mangeaient leur salade en rêvant d'escalope milanaise. Plus tard, elles divorceraient  de la salade pour tenter une vie nouvelle avec les lasagnes. Mais ca ne serait jamais simple; on se lasse aussi des lasagnes."

"On devrait vivre sa vie à l'envers pour ne pas la rater."

"...ca devrait être ravageur l'amour des parents...pas étouffant, mais ravageur...c'est ce que je ressens...ca déborde en moi...parfois un peu trop...ca crée des angoisses...quand je pense à mon fils qui vit à New York en ce moment, je suis fier de lui, bien sûr...mais j'ai des palpitations dans tout le corps...je passe mon temps à espérer qu'il ne lui arrive rien...je ne pense pas être un père oppressant, loin de là...mais je l'aime...de cet amour qui rend inquiet..."

"Il faudrait des siècles pour admettre que nos enfants sont devenus des adultes. On dit souvent qu'il est difficile de vieillir; moi, je pourrais vieillir indéfiniment du moment que mes enfant, eux, ne grandiraient pas."

"L'amour entre un parent et un enfant n'est pas dans lesmots, pas dans la discussion. Ce que j'aimais, c'était simplement que mon fils soit là, à la maison. On pouvait ne pas se parler de la journée, ce n'était pas grave, je sentais sa présence, ca me suffisait."

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