Quatrième de couverture:
Les femmes pressentent toujours ces choses-là.
Lorsque Jocelyne Guerbette, mercière à Arras, découvre qu'elle peut désormais s'offrir ce qu'elle veut, elle se pose la question: n'y a-t-il pas beaucoup plus à perdre?
Avis:
Je ne connaissais pas du tout l'écrivain, mais j'avais lu plusieurs bonnes critiques de ce livre dans différents magazines et je m'étais dit: "pourquoi pas?!".
Résultat, je n'ai pas été déçue.
C'est un roman dans le style de ceux de Barbara de Constantine pour le style et pour le fond, sauf que...c'est un roman plus froid. C'est un beau roman, une belle histoire mais une histoire triste tout de même, une histoire avec un petit goût amer.
Ca fait aussi réfléchir finalement: Est ce que gagner au Loto nous apporterait vraiment le bonheur? Avons nous vraiment besoin d'argent pour être heureux? Est ce que l'argent ne gâche pas plus les relations humaines qu'il ne les améliore?
Quelques extraits:
"...j'ai écrit le Boléro de Ravel en images maman, pour que les sourds puissent l'entendre."
"...les grands-mères sont de meilleures mères, une mère a bien trop à faire à être une femme."
"Hermès. (Faire déplier plein de foulards et faire mouais, je vais réfléchir!)"
"Je suis ta fille papa. Je suis ta fille unique. Ton seul enfant. J'ai grandi en t'attendant et en regardant maman dessiner le monde. J'ai grandi dans la peur de n'être pas jolie à tes yeux, pas ravissante comme maman, pas brillante comme toi. J'ai rêvé de dessiner et de créer des robes, de rendre toutes les femmes jolies. J'ai rêvé de Solal, du chevalier blanc, j'ai rêvé d'une histoire d'amour absolu; j'ai rêvé que j'avais des ailes; j'ai rêvé d'être aimée pour moi sans que j'aie besoin d'être bienveillante."
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