dimanche 23 mars 2014

Un peu de nos nouvelles

Parlons peu, parlons bien: où en sommes-nous?

Bon, on est pas partis voir les baleines, ni les kangourous (pas encore!).

Super papa a été rendre ses papiers et permis de travail mercredi dernier et ça a été un peu dur, même s'il n'a rien vraiment montré. C'est ainsi!
Il sera officiellement sans emploi à compter du 1er mai, mais on va se retrouver sans son salaire dès le mois d'avril alors autant dire que le mois de mai, avec juste mes assedics, ça va être tendu! On va devoir taper dans notre épargne, vu que mon indemnisation chômage c'est grosso merdo notre loyer.
Et autant dire qu'on s'en serait bien passé vu que le mariage approche et qu'on était juste juste au niveau du budget.

Comme toujours, vous me connaissez, je me dis qu'on se débrouillera. On fera merguez saucisses au lieu de faire un super buffet pour le baptême, on limitera la décoration ou on rognera sur les cadeaux aux invités. Je ne sais pas, mais on fera ce qu'il faut et ça ira.
Mon côté optimiste qui ressort! :)
On a déjà commencé surtout à faire les fonds de placard pour limiter les courses, on va revoir le devis du DJ et traquer les dépenses inutiles et voilà! Bah de toute façon, c'est pas comme si on avait personne à qui emprunter en cas de besoin. On remboursera plus tard!

Et puis, peut-être, qu'on aura même pas besoin: peut-être que début avril, on aura des bonnes nouvelles pour The papa; peut-être que mon entretien de vendredi débouchera vraiment sur quelque chose; peut-être que finalement les choses vont aller comme on l'espère et pas comme elles s'entêtent à aller depuis quelque temps.

Je garde espoir, parce-que vous savez l'espoir fait vivre...peut-être aussi parce-que je ne suis pas chrétienne pour rien, peut-être parce-que je suis persuadée que de la-haut beaucoup de gens veillent sur nous et que si on en est là, il y a une raison.
On dit qu'il n'y a pas un bien qu'un mal ne cache. Je pense que c'est vrai, car ça s'est souvent vérifié pour moi, mais des fois, il faut patienter bien longtemps et j'avoue qu'on a pas trop le temps là.

Sinon notre Coquillette grandit, grandit: bientôt elle sera une petite fille, là elle hésite encore. Elle joue au bébé, mais elle veut faire comme les grands (entendons ceux qui approchent des 3 ans).
Elle veut s'habiller toute seule, elle veut décider toute seule, mais en même temps, elle veut sa sucette, elle veut son "nounou/doudou/niouniou" (comprendre son lapinou), elle veut les bras.
Bref, mon petit bébé va devenir grand, mais ne sait pas trop quand!
Des fois, je suis nostalgique de "avant", mais pas souvent, car c'est vraiment passionnant de la voir évoluer si vite, chaque jour.
Elle supporte de mieux en mieux ses élastiques dans les cheveux, veut choisir ses habits, veut mettre son t-shirt toute seule. Et puis, elle dit "erci", "en-or", "ou-ou", "non", "papa" et puis des petites choses incompréhensibles. Elle fait des bisous, des câlins, danse, essaye de courir et de sauter, monte toute seule les escaliers, escalade la baignoire et embête notre chien. Elle a peur de la voiture électrique de son papa, des poussières que je n'ai pas aspirées, des bruits qu'elle ne sait pas identifier, mais elle joue, elle rit, elle pleure. Bref, elle respire la santé et j'espère qu'elle est heureuse, parce-que nous on l'est de la voir/l'avoir.

Donc maintenant que je suis sûre qu'elle comprend tout, j'essaye de la faire grandir: le soir c'est une histoire+1 chanson et au lit, ce n'est pas elle qui décide de combien d'histoires on raconte, ni de quand on se couche. Pareil pour la nuit, si elle pleure, je la prends (oui, oui, je sais, il ne faut pas), je la rassure, je rallume la veilleuse et au lit. Des fois ça marche, des fois c'est dur donc c'est long, mais on y arrive. Des fois, ça me fait mal au coeur, mais maintenant, je sais qu'elle comprend alors c'est plus simple.

A la crèche, enfin dans les crèches, ça se passe à merveille. Pour le moment, je suis très agréablement surprise par la micro-crèche (et vu que je n'ai pas encore eu la facture je peux le dire), je peux même dire que je préfère ce système là à celui de la crèche municipale. Comme il y a moins d'enfants, elle a plus d'attention et fait aussi plus attention aux autres enfants. Elle a énormément appris des plus grands: un pipi sur le pot, un enfilage de manteau plus ou moins toute seule, des tentatives d'enfilages de t-shirts seule. Elle dort bien et mange très bien. 
Alors que dans la crèche municipale, il y a plus d'enfants et elle mange des fois bien, des fois pas; y dort moins, mais y fait certainement plus d'activités qu'ailleurs. Enfin, la crèche municipale coûte bien moins cher donc il est clair que si on me proposait une place à plein temps là-bas, je ne me poserais pas de question. Mais si j'avais le choix en terme de budget, pas sûre que mon choix se ferait dans ce sens là alors.

La seule chose qui me manque, c'est les cours de chants du mardi matin. Choupinou étant à la crèche lundi, mardi et mercredi, ça va faire 1 mois qu'on y a pas été. On y retourne la semaine prochaine et j'ai hâte, et elle aussi. Je vais voir si je peux m'arranger avec la crèche pour y aller au moins 1 fois sur 2...Et quelques fois aussi, les mamans du Blé en herbe me manquent, mais y aller sans ma fille, ce serait vraiment très très bizarre.

Sinon, le mariage avance très bien. Le rendez-vous avec le prêtre s'est vraiment bien passé. Il est presque tip-top ce prêtre. Je l'aime bien: il a répondu à toutes mes questions, même si j'étais pas forcément difficile à convaincre. Il a une façon de concevoir la cérémonie qui me plaît beaucoup. Bon, ne rêvons pas, je ne vais pas faire mon entrée au son de AC/DC, mais il souhaite beaucoup de personnalisation.
On a trouvé notre DJ...plus jeune que nous, mais très professionnel. On verra le jour J ce que ça donne!
On a fait une dégustation à se taper le Q parterre chez la pâtissière (j'en salive encore!). J'ai hâte d'y être pour ça aussi.

Quelques fois, je me retourne sur ces derniers mois et je me dis: avons-nous eu raison? peut-être pas! Ce qui est sûr par contre, c'est que sans ça, on aurait pas bougé. Peut-être qu'il nous fallait ça pour qu'on bouge de là où on était, de notre confort tout relatif, peut-être que c'était le coup de pied que j'attendais. 
Je ne regrette vraiment pas la vie en région parisienne et en allant à mon rendez-vous l'autre jour à Genève, je me disais que c'est une ville dans laquelle je n'aimerais pas vivre. Oui, il y a un joli lac, des quartiers chics et un beau centre historique mais faut chercher les espaces verts (pas très bien répartis) et les alentours ressemblent à une zone industrielle délabrée. Enfin c'est très bizarre, faut venir voir pour comprendre. 
J'avoue préférer notre petite ville, même s'il n'y a quasiment pas de commerces et quelques HLM. Alors oui, des fois, notre ancienne ville me manque car elle correspondait bien à notre manière de vivre. Mais, je n'aurais pas supporté de me regarder dans le miroir et de me dire "t'es encore là où t'étais à 18 ans".
Après, ce qui me manque vraiment, c'est les soirées entre amis le week end, les barbecues, les coucous aux papis-mamis ou les repas du dimanche midi, les collègues et les pauses cafés. Oui, ça, ça me manque vraiment. Donc comme tout le monde, on s'efforce de ne pas y penser et puis, comme ça, on avance.
Enfin, je me dis qu'heureusement que je m'entends très bien avec mon futur mari, sinon la vie serait devenue insupportable en vase clos.

Voili voilou, je crois que je vais m'arrêter là. Je vous souhaite à tous un bon dimanche!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire